Une théorie trop révolutionnaire pour sembler plausible ? Et pourtant l'expérimentation est un succès !

 

30 ans de recherche fondamentale en France, en Suède et aux USA, sur le cancer ont permis à une scientifique, Dominique Joubert, de poser une théorie, à l’époque considérée comme une hérésie : La « réversion tumorale d’un cancer solide ».

 

En 2003 Dominique Joubert, PhD alors directeur de recherche à l’Inserm, pense avoir trouvé la cible qui devrait permettre de démontrer la justesse de sa théorie. Dès la première expérimentation, la théorie est confirmée ! 

 

Faut-il encore l’expliquer, c’est-à-dire en comprendre les mécanismes... et en sortir une solution thérapeutique.

 

Pour transformer une démonstration de labo en solution pour le patient, il faut parfois ne compter que « sur soi et les siens » ! 

 

En 2006, il y a suffisamment de données pour proposer de passer au développement d’une solution thérapeutique et au dépôt par l’Inserm d’un premier brevet. Sauf que, si le brevet est déposé, l’institution de recherche qui a permis de poser les bases scientifiques n’est pas faite pour développer. 

 

Dominique Joubert sort donc la tête du labo, embarque son partenaire scientifique, son neveu et son mari, dans la création d’une entreprise de biotechnologie, sans fonds, sans expérience du domaine.

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En seulement 5 ans la molécule thérapeutique est générée. 

 

Il faut un temps et des moyens infinis pour convaincre ! 

 

En 2011, ne pouvant pas aller plus loin sans aides financières substantielles, le projet de thérapie sera vendu à l’un des 13 industriels entrés en négociation. Mais l’équipe continuera à faire le développement pour le compte de cet industriel. 

 

En 2014 l’industriel (le Groupe Servier) empêtré dans des problèmes non liés à ce développement se retire.

 

Dominique Joubert vend ce qui peut l’être pour financer la reprise du projet et reprend son bâton de pèlerin. Un tour du monde ne permettra pas de financer l’entrée en clinique de la solution thérapeutique. 

 

Alors est décidé de développer un test d’aide au dépistage précoce du cancer en ciblant la même protéine qui est spécifique et indispensable au cancer. Cela démontrera en plus que la cible est la bonne.

 

En fin 2017, le test est développé et enregistré au marquage CE. 

 

En fin 2019, les essais cliniques et un an de tests de vraie vie tant pour la distribution internationale que pour l’incorporation du test dans le système de santé, confirment l’intérêt pour l’aide au dépistage et le suivi de l’efficacité des thérapies.

 

Et quand une solution est disponible, faut-il encore que le corps médical puisse être disponible ! 

 

Début 2020, lancement de la distribution du test et… COVID ! Tout se ferme au cancer, le cancer qui tue tant de monde est passé derrière la crise du moment. Le corps médical n’a pas/plus le temps d’implanter un dispositif si innovant qui bouscule les pratiques. 

 

Qu’à cela ne tienne, janvier 2023, Dominique Joubert et son mari décident de faire don de tous les titres qu’ils détiennent dans l’entreprise qui a développé ses solutions et de vendre leur collection d’œuvre d’art contemporain pour financer la création d’un Institut. Cet institut aura pour vocation d’aider le corps médical à incorporer l’innovation dans la lutte contre le cancer. Tout type d’innovation, et non pas seulement la révolution qui est de cibler hPG80 qu'elle a initiée.

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Pour s'assurer que les solutions bénéficient aux patients, l'institut innovation contre le cancer va proposer des protocoles au corps médical.

 

4 février 2023. Un fonds de dotation est créé, ayant la double mission de lever l’argent et de créer l’Institut « Innovation Contre le Cancer »  (ouverture du site Internet le 4 février). La première mission de cet institut sera de poser les protocoles d’emploi de nouveaux outils de dépistage du cancer, dont hPG80.